la voix de l'est

Publié le 24 août 2009 à 08h44 | Mis à jour le 24 août 2009 à 08h46

Yanick Roy remporte son pari

yanick roy

(Saint-Pie) Yanick Roy avait annoncé ses couleurs bien avant de lancer la première salve d'explosifs de son spectacle pyromusical dans le ciel de Montréal, en juillet dernier. Son objectif était clair: il visait un autre Jupiter d'or et était convaincu d'avoir le spectacle qu'il fallait pour y arriver. Et il a remporté son pari.

«C'est fabuleux, lance le vice-président de Royal Pyrotechnie et concepteur du spectacle, qui représentait le Canada à la compétition. «L'International des feux de la Ronde est sans doute le concours pyrotechnique le plus prestigieux au monde et on l'a encore gagné. En plus, la compétition était très forte cette année. Il y avait au moins cinq ou six autres firmes qui avaient déjà remporté un Jupiter d'or.»




En plus de cette première place, le spectacle de Royal Pyrotechnie a raflé le prix de la meilleure trame sonore.

«On éblouit les gens avec les yeux, mais aussi avec les oreilles, mentionne M. Roy. Serge Péloquin a fait un travail extraordinaire avec la trame sonore. Il a passé un temps fou à la préparer et ça nous a rapporté.»

Excitation

L'équipe de Saint-Pie a reçu cette première bonne nouvelle dès le début de la cérémonie de remise des prix, qui se déroulait samedi soir à La Ronde.

«On était vraiment fiers de remporter le prix de la trame sonore, reprend Yanick Roy. On savait qu'elle pouvait gagner, qu'elle était différente de ce que les autres proposaient.»

La tension a légèrement monté quand, après avoir décerné un prix pour la conscience environnementale à la firme de l'Australie, l'annonceur maison Michel Lacroix a décerné le Jupiter de bronze aux États-Unis.

Il a ensuite révélé le détenteur de la seconde position.

«Quand ils ont annoncé que les Chinois étaient deuxièmes, on a tout de suite sauté de joie. On savait que l'on venait de gagner», se rappelle Yanick Roy.

Le Jupiter d'or en poche, Yanick Roy a pris le temps de célébrer sa victoire avec les membres de son équipe présents sur place. Il a aussi discuté avec les juges, qui lui ont donné leur appréciation de son spectacle.

«Ils ont tous noté notre trame sonore hors du commun, dit-il. Puis ils ont salué le fait que nos tableaux n'étaient pas redondants, qu'on ne répétait jamais deux fois la même chose, qu'on avait beaucoup innové. Il y en même un qui a dit que notre spectacle, c'était comme regarder un artiste peindre une toile qui prendrait vie devant lui.»

Carte de visite

En remportant son premier Jupiter d'or en 2003, Yanick Roy a tout de suite remarqué que son entreprise avait gagné énormément de crédibilité sur la scène internationale. Il croit que ce second prix fera sonner son téléphone davantage.

«Je suis convaincu que nous aurons encore plus d'offres de contrats, dit-il. Deux Jupiter d'or, ça fait une méchante belle carte de visite.»

L'artificier ne prévoit pas participer à l'International des feux Loto-Québec l'an prochain. Il préfère passer la prochaine année à honorer ses contrats de spectacles pyrotechniques qui le mènent un peu partout dans le monde, à commencer par Granby, samedi prochain, où il dirigera les feux du 150e de la ville.

«C'est ce que l'on prévoit faire à court terme, mentionne Yanick Roy. Mais on ne sait jamais ce qui peut s'offrir à nous.»