Passion Pyrotechnie

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2012 juil. 13

Le parisien

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Actualité > Bagneaux-sur-Loing « La pyrotechnie, c'est ma passion » Claude Jamet, 70 ans, conseiller général et maire DVG de Bagneaux-sur-Loing

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On le surnomme le « maître artificier du Sud-Seine-et-Marne ». Claude Jamet, 70 ans, a le feu d'artifice dans la peau. « La pyrotechnie, c'est ma passion », confie-t-il. Sa spécialité : créer bénévolement des feux d'artifice pour les communes. « Je fais celui de Bagneaux, bien sûr. Mais aussi ceux de Nemours, Fontainebleau, Souppes-sur-Loing, Larchant, Nonville, Le Vaudoué, Beaumont-du-Gâtinais et quelques autres dans le Loiret », énumère-t-il.

Tout a démarré à la fin des années 1970. « J'étais conseiller municipal et un commercial de la société Lacroix est venu me démarcher pour vendre ses fusées, se souvient-il. Le virus m'a pris. J'ai rapidement fait un stage à Champs-sur-Marne, puis j'ai tiré mon premier feu d'artifice. Je travaillais alors à l'usine Corning et j'avais décidé de changer de métier, car Lacroix voulait m'engager. Mon plus beau souvenir de l'époque, c'était en 1980. J'ai tiré un feu d'artifice pour deux concerts des Rolling Stones, à l'hippodrome d'Auteuil et à Lyon. » Mais en 1982, c'est l'accident. « L'explosion d'une bombe m'a privé de ma main droite. Après, j'ai décidé de revenir à l'usine », explique-t-il. Mais le drame n'entame pas sa passion : « J'ai continué à tirer des fusées. Le maire de Nemours de l'époque a remarqué mes spectacles. Il m'a demandé d'en créer un dans sa ville. » Sa renommée va convaincre la ville de Fontainebleau de l'engager, voilà trois ans, pour le feu d'artifice de la Saint-Louis (prévu le 27 août prochain). « On tire les fusées devant les jardins du château. C'est magnifique », s'enflamme-t-il. Pour ce cru 2012 à Bagneaux, 70 personnes sont mobilisées, dont de nombreux bénévoles, parmi lesquels des chômeurs de l'usine Prevent Glass. « On va utiliser une tonne de fusées et de bombes explosives pour un feu d'artifice intense de vingt-deux minutes. »

2010 août 15

Royan, une architecture en fête

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3 mois après la réalisation du spectacle du 15 aout 2010 de la plage de la grande conche de Royan, il est temps de vous compter cette expèrience, enfin :-)

oui, j'ai eu de nouveau le plaisir non dissimulé d'écrire ce spectacle qui a été, pour la troisième annèe consécutive une édition riche en émotions.

Et comment ne pas avoir d'émotions face à un site de cette exception? vous me direz c'est une plage donc rien d'exceptionnel ! Certes, mais c'est néanmoins un théatre d'une capacité de 150 000 spectateurs, compliqué à habiller (car j'aime poser le décor), mais lorsque le bébé prend forme quelle émotion !

Pour moi d'abord, car ce que j'avais mis des mois à imaginer devenait enfin réalité, pour les personnes qui m'entourent (et je suis très bien entouré !! amis, collaborateurs... ils se reconnaitront) car toutes ces personnes contribuent à la réussite de cette grosse machine qu'est ce spectacle. Vous dire que c'est une partie de plaisir, oui ça l'est, mais c'est aussi véritablement difficile physiquement et mentalement. On ne sort pas indemne de ce spectacle, c'est aussi pour cela que je l'aime et que j'aime mon métier avant tout !

Mais assez parlé! Cette année était donc consacrée à une inspiration architecturale. Et c'est ainsi que nous avons fait vibrer les coeurs des spectateurs et la plage de Royan.

EDOUARD GREGOIRE ~ CREATIONS PYROTECHNIQUES

2010 juil. 14

culture-match | Mercredi 14 Juillet 2010

Feux d'artifice: de nombreux reports

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A la suite des intempéries et des nombreux orages, de nombreux feux d'artifice du 14-Juillet ont été reportés à une date ultérieure.

La rédaction - Paris-match

Avec 29 départements placés sous vigilance orange par Météo France, en raison des risques d'orages violents, de nombreuses municipalités ont décidé le report ou l'annulation du traditionnel feu d'artifice du 14-Juillet, voici les plus importantes : Lille

Martine Aubry, maire de Lille, a décidé d'annuler le feu d'artifice prévu mercredi soir dans la ville, en raison des forts vents et des orages qui s'abattent sur le Nord, indique le site de la Voix du Nord . Il ne sera pas reprogrammé.En revanche, les feux d'artifice sont maintenus à Arras et à Béthune. Dijon

En raison de l'alerte orange aux orages lancée sur 43 départements par Météo France, dont la Côte d'Or, la ville de Dijon a décidé de reporter à jeudi soir le spectacle pyro-musical, initialement prévu mercredi 14 juillet, indique le journal Bien Public sur son site internet. "Comme l'an dernier, le feu sera donc tiré le 15 au soir, vers 22 heures", précise le site. Clermont-Ferrand

"Le feu d'artifice du 14-Juillet au parc Montjuzet est reporté au 22 août", date anniversaire de la Libération de Clermont-Ferrand, a déclaré M. Boissy directeur du protocole à la mairie de Clermont-Ferrand, "par mesure de sécurité", indique La Montagne. Les feux d'artifices sont également annulés dans de nombreuses communes de l'Ouest de la France en raison du vent. Les municipalités des Sables-d'Olonne, de Saint-Jean-de-Monts ou encore de Noirmoutier-en-l'Ile ont déjà fait leur deuil, tout comme la commune de La Baule. Ceux de Nantes et de La-Roche-sur-Yon sont également incertains.

2010 juil. 13

culture-match | Mardi 13 Juillet 2010

Joseph Couturier, le chef d’orchestre du 14 juillet

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L’entreprise «Jacques Couturier Organisation» s’apprête à en mettre plein la vue aux 600 000 personnes attendues au feu d’artifices du 14 juillet à Paris. Un évènement qui demande habituellement beaucoup de préparation, mais qui devra être monté en deux jours.

Célia Brochet - Paris-match

Plus qu’un spectacle, c’est un défi. Pour l’entreprise «Jacques Couturier Organisation», qui a été choisie pour s’occuper des feux d’artifice du 14 juillet à Paris, le temps presse. La maison vendéenne n’a que 48 heures pour mettre en place le plus grand feu d’artifice de France, contre environ huit jours habituellement pour un spectacle de cette envergure. La raison: le village de la FIFA, qui était encore installé dimanche soir au Trocadéro, d’où seront tirés les feux. Mais évidemment, tout ne se prépare pas en à peine deux jours. Une équipe de 80 techniciens et artificiers

Joseph Couturier, fils de Jacques Couturier qui a fondé l’entreprise multi-médaillée, garde ses plans sur lui. Dedans, il a tout ce qu’il a écrit et conçu depuis deux mois. L’appel d’offre a été lancé par la mairie de Paris en avril. En mai, il se mettait au travail. Et dans sa tête, tout est clair: ayant grandi dans l'univers des artifices, il connaît son matériel et son équipe, un total de 80 personnes, réunissant techniciens, ingénieurs du son, chauffeurs, et 35 artificiers. Selon l’artiste, «une bonne équipe», qui s’active autour de lui pour que tout soit prêt mercredi soir.

Malgré plusieurs inconvénients, Joseph, qui n’a pas dormi depuis deux jours, est confiant : «C’est un double challenge: non seulement nous avons dû coïncider avec la désinstallation du village de la FIFA, mais maintenant nous devons prendre en compte la sécurité du Palais de Chaillot, qui est en travaux, nous explique-t-il mardi matin, serein. Mais je sais que tout va bien se passer, nous avons beaucoup travaillé, et à cette heure nous sommes dans les temps.»

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Photo : Catherine Walder pour JCO

Un hommage à Haïti

La mairie, qui a versé une enveloppe de 500 000 euros pour la globalité du spectacle, fait confiance à cette affaire familiale qui est réputée dans le monde entier. Jacques Couturier, avec son fils et son neveu David, ont déjà organisé, entre autres, les feux d’artifices du passage à l’an 2000 au Brésil, du Vendée Globe en 2005 ou encore du nouvel an chinois en 2009. Alors la mairie n’a pas à s’inquiéter. Seules quelques exigences sont ressorties des discussions. L’évènement doit évoquer les valeurs de la démocratie et de la liberté, ce 14 juillet étant dédié aux 40 ans de l’«Organisation Internationale de la Francophonie». Un hommage à Haïti a également été demandé, de même que quelques mots d’Abdou Diouf, secrétaire général de l’O.I.F. Et pour célébrer la langue française, un globe de la francophonie, structure impressionnante de 17 mètres d’envergure, sera érigé place de Varsovie à une hauteur de 50 mètres.

Mais si «le feu d’artifice est un langage à lui seul», comme le dit Joseph Couturier, les musiques et les sons jouent un rôle important dans un spectacle pyrotechnique. La maison Couturier a ainsi prévu un voyage dans les pays de la francophonie, à travers les couleurs mais aussi par le choix des chansons. Charles Aznavour nous emmènera alors en Arménie, Céline Dion au Canada, Jacques Brel en Belgique ou encore Youssou N Dour au Sénégal: une liste de seize chansons et pays, entrecoupés de bruits de trains et d’avions pour faire le tour du monde tout en étant au pied de la Tour Eiffel. «Le feu d’artifice aujourd’hui, ce n’est plus ‘Oh la belle bleue !’»

Une soirée qui s’annonce donc inoubliable, tant pour le public que pour les organisateurs. Joseph confie que la plus belle chose pour lui est de voir les gens réagir à son travail. «C’est un évènement très fédérateur qui réunit tous les âges et toutes les classes. J’ai envie qu’un enfant de huit ans observe le spectacle de la même manière que son grand-père de 80 ans, nous confie-t-il. Il faut bien comprendre que le feu d’artifice aujourd’hui, ce n’est plus seulement «Oh la belle bleue ! Oh la belle rouge !» C’est un art qui mêle d’autres arts comme la peinture, pour les couleurs, la musique, l’architecture, la danse …» Et avec une palette de produits spécialement conçus pour eux en Chine, Joseph sait qu’il a assez de matériel pour réussir à stimuler une bonne partie des sentiments humains. Le plus grand feu d’artifice de France sera tiré mercredi soir à 23 heures à partir du Trocadéro, du pont d’Iéna, de la place de Varsovie et de l’avenue des Nations Unies. Et pour avoir la meilleure vue, et surtout pour bien entendre la musique, il est conseillé de s’installer au pied de la Tour Eiffel et sur le Champ de Mars. Mais il faut venir tôt: 600 000 personnes sont attendues pour assister à ce spectacle de trente minutes qui s’annonce incroyable, et que seul le vent pourrait compromettre.

2009 août 24

la voix de l'est 24/08/2009

la voix de l'est

Publié le 24 août 2009 à 08h44 | Mis à jour le 24 août 2009 à 08h46

Yanick Roy remporte son pari

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(Saint-Pie) Yanick Roy avait annoncé ses couleurs bien avant de lancer la première salve d'explosifs de son spectacle pyromusical dans le ciel de Montréal, en juillet dernier. Son objectif était clair: il visait un autre Jupiter d'or et était convaincu d'avoir le spectacle qu'il fallait pour y arriver. Et il a remporté son pari.

«C'est fabuleux, lance le vice-président de Royal Pyrotechnie et concepteur du spectacle, qui représentait le Canada à la compétition. «L'International des feux de la Ronde est sans doute le concours pyrotechnique le plus prestigieux au monde et on l'a encore gagné. En plus, la compétition était très forte cette année. Il y avait au moins cinq ou six autres firmes qui avaient déjà remporté un Jupiter d'or.»




En plus de cette première place, le spectacle de Royal Pyrotechnie a raflé le prix de la meilleure trame sonore.

«On éblouit les gens avec les yeux, mais aussi avec les oreilles, mentionne M. Roy. Serge Péloquin a fait un travail extraordinaire avec la trame sonore. Il a passé un temps fou à la préparer et ça nous a rapporté.»

Excitation

L'équipe de Saint-Pie a reçu cette première bonne nouvelle dès le début de la cérémonie de remise des prix, qui se déroulait samedi soir à La Ronde.

«On était vraiment fiers de remporter le prix de la trame sonore, reprend Yanick Roy. On savait qu'elle pouvait gagner, qu'elle était différente de ce que les autres proposaient.»

La tension a légèrement monté quand, après avoir décerné un prix pour la conscience environnementale à la firme de l'Australie, l'annonceur maison Michel Lacroix a décerné le Jupiter de bronze aux États-Unis.

Il a ensuite révélé le détenteur de la seconde position.

«Quand ils ont annoncé que les Chinois étaient deuxièmes, on a tout de suite sauté de joie. On savait que l'on venait de gagner», se rappelle Yanick Roy.

Le Jupiter d'or en poche, Yanick Roy a pris le temps de célébrer sa victoire avec les membres de son équipe présents sur place. Il a aussi discuté avec les juges, qui lui ont donné leur appréciation de son spectacle.

«Ils ont tous noté notre trame sonore hors du commun, dit-il. Puis ils ont salué le fait que nos tableaux n'étaient pas redondants, qu'on ne répétait jamais deux fois la même chose, qu'on avait beaucoup innové. Il y en même un qui a dit que notre spectacle, c'était comme regarder un artiste peindre une toile qui prendrait vie devant lui.»

Carte de visite

En remportant son premier Jupiter d'or en 2003, Yanick Roy a tout de suite remarqué que son entreprise avait gagné énormément de crédibilité sur la scène internationale. Il croit que ce second prix fera sonner son téléphone davantage.

«Je suis convaincu que nous aurons encore plus d'offres de contrats, dit-il. Deux Jupiter d'or, ça fait une méchante belle carte de visite.»

L'artificier ne prévoit pas participer à l'International des feux Loto-Québec l'an prochain. Il préfère passer la prochaine année à honorer ses contrats de spectacles pyrotechniques qui le mènent un peu partout dans le monde, à commencer par Granby, samedi prochain, où il dirigera les feux du 150e de la ville.

«C'est ce que l'on prévoit faire à court terme, mentionne Yanick Roy. Mais on ne sait jamais ce qui peut s'offrir à nous.»